La discrimination
Quelle que soit la raison pour laquelle vous êtes victime de discrimination, il s'agit d'un sujet très délicat ! Émotionnellement, le sentiment d'être rejeté sur la base de ce que l'on représente est très douloureux. C'est un sentiment d'injustice.
Discriminer une personne, qu'on en soit conscient ou non, c'est une manière de lui dire:
"tu n'es pas comme moi, donc tu n'as pas le droit d'exister" ou "tu n'es pas comme moi, donc tu n'as pas le droit de vivre comme moi ou au même endroit que moi"
Afin d'étayer le sujet, je vous propose une brève présentation de moi-même basée sous l'angle des apparences :
Je suis une femme :
Pas toujours facile au quotidien. Certaines personnes peuvent avoir un point de vue très arrêté sur ce qu'une femme a le droit d'être, de dire et de faire ou non.
Au moment où j'écris cet article, nous sommes le 20 août 2025. À la radio, on nous a annoncé que dans le canton de Neuchâtel, un homme venait de tuer sa femme et ses deux filles. Et à ce jour, depuis janvier 2025, la Suisse compte déjà 18 cas de féminicide.
Quels que soient nos contextes de vie, nos origines ou nos appartenances religieuses, être une femme a toujours été difficile. Difficile pour TOUTES les femmes, sans exception. La vie des hommes n'est pas évidente non plus, mais lorsqu'une société souffre, les femmes et les filles sont souvent les premières victimes des dysfonctionnements que cela engendre.
Je suis noire (donc l'apparence d'une personne venant de l'étranger) :
Pas facile, non plus, selon où et au contact de quel type de personnes on évolue.
Petite anecdote :
Dans une ancienne activité professionnelle, une collègue m'a dit, avec beaucoup de naturel et d'assurance, comme si c'était tout à fait normal qu'elle l'exprime : "Toi, tu ne seras jamais d'ici, tu n'es pas née ici."
Je suis handicapée (amputée d'une jambe, j'ai renoncé à la prothèse) :
Pas toujours évident, mais curieusement, plus facile à vivre que d'être dans la peau d'une femme noire. Car le handicap peut parfois générer un sentiment de pitié chez certaines personnes ou au contraire de l'admiration par rapport au courage que cela demande au quotidien.
Alors que la couleur de peau, l'origine, l'appartenance religieuse, l'orientation sexuelle ou le genre génèrent plus facilement de la méfiance ou de la haine chez d'autres.
Petites anecdotes :
Dans une ancienne activité professionnelle, un collègue m'a dit : "si on était aux États-Unis, on ne pourrait pas te virer, parce que tu es une femme, tu es noire et handicapée."
Dans le cadre de ma vie privée, malgré le fait de vivre sur une seule jambe, j'ai la formidable chance d'avoir un corps qui fonctionne très bien et qui est relativement peu douloureux comparé à d'autres personnes vivant également avec un handicap physique quel qu'il soit. De ce fait, je m'impose peu de limites concernant les activités que je pratique. Mais parfois, ma facilité de mouvement suscite des interrogations. On a cherché à savoir si je perçois ou non une rente d'invalidité.
Quant au handicap en général, ce qui peut, occasionnellement, perturber certains, c'est qu'il y ait un éventuel abus des aides sociales. Sous-entendu : "tu as le droit d'être handicapé, mais il ne faudrait pas que tu vives mieux que moi. Dans le cas contraire, je me donne la mission de rétablir cette injustice".
Comme auprès de tous les systèmes d'aide, il existe réellement des abus.
Mais de ma propre expérience personnelle et professionnelle, j'ai surtout constaté qu'un grand nombre de personnes sont paniquées lorsqu'on leur annonce que leur situation de santé exige le dépôt d'une demande de rente d'invalidité. Ils ont l'impression que leur monde s'écroule.
Certains souffrent pendant des années avant qu'une décision ne soit prise.
Il est très fréquent que cette décision soit un refus, car le droit à une rente d'invalidité n'est pas calculé sur le niveau de souffrance de la personne. Mais sur le pourcentage de la perte de revenu qu'elle rencontre à cause de sa situation de santé.
Et si la perte de revenu est trop faible (si je ne me trompe pas : < 40 %), il n'y a pas de rente. Donc une personne très handicapée ayant eu de faibles revenus avant la demande peut se voir refuser une rente ou en obtenir une d'un montant très faible alors qu'elle souffre le martyre.
Et à contrario, une personne moins handicapée, mais ayant eu d'importants revenus avant le dépôt de la demande de rente, se verra peut-être calculer un pourcentage d'invalidité plus grand avec un montant plus élevé. (Pour en savoir plus sur les rentes AVS/AI: https://www.ahv-iv.ch/fr/)
Les conditions autour de la rente d'invalidité sont tellement contraignantes que certaines personnes préfèrent y renoncer dès le départ afin de conserver une certaine forme de liberté professionnelle. Quitte à poursuivre une activité lucrative dans la souffrance.
Sans compter le poids du regard que la société peut parfois porter sur les personnes bénéficiaires d'une rente, quelle que soit sa nature.
Je suis chamane:
Pas toujours évident à assumer selon l'ouverture d'esprit de la personne avec qui je parle. Il y a énormément de fausses croyances autour des chamans, sans compter l'étiquette de "charlatan" rapidement posée par certains sans faire l'effort d'apprendre à connaître ou de comprendre.
Petite anecdote :
J'ai eu droit à des clients "mystères " dans mon cabinet. Sans doute dans le but de vérifier mon honnêteté. Dont une personne qui n'avait même pas pris la peine de consulter mon site internet pour avoir un minimum d'informations sur moi et mes prestations. J'en ai déduit que ce client avait été envoyé par une personne qui me connaît et qui voulait me tester. Et une autre qui tenait absolument à me faire savoir qu'elle possède un logement très luxueux et qu'elle gagne très bien sa vie...
J'ai été adoptée:
Pour certaines personnes, un enfant adopté est forcément un enfant à problèmes. Peu importe qui tu es réellement, ce que tu fais et comment tu le fais. Si tu es adopté, on part du principe qu'il faut s'attendre à ce que tu poses des problèmes. Une étiquette qu'on n'oserait pas, une seule seconde, poser sur un enfant non adopté, même si son comportement laisse à désirer.
Cette étiquette m'a tellement fait souffrir que durant toute mon enfance, je me suis efforcée d'être la plus sage possible. À un tel point que ma mère m'a surnommée "Sainte Nitouche". Une autre étiquette peu flatteuse.
Ma vie en général:
Mon comportement, mes propos et la vie que je mène ne correspondent pas aux divers clichés que certaines personnes, peu ouvertes d'esprit, pourraient avoir me concernant.
Parfois, je remarque que ma présence n'est pas tolérée. Bien que je sois officiellement une Suissesse, que je parle parfaitement le français, sans accent, que mes habitudes de vie soient similaires à celles de beaucoup d'autres personnes, que je ne connaisse rien d'autre que la Suisse et sa culture étant donné que j'y habite depuis mes 6 ans et que j'ai été éduquée dans une famille suisse, il m'arrive fréquemment d'attirer de la méfiance. Ce qui est pris en compte, c'est mon apparence. L'apparence d'une personne qui semble venir d'un pays étranger.
Je suis très fière de mon apparence physique. Dans mon quotidien, je ne me pose pas de question. Je vis comme n'importe quel autre citoyen qui se sent à sa place.
Mais lorsque je suis en contact avec une personne qui me traite différemment, cela me rappelle que mon physique raconte une autre histoire que celle que j'ai dans ma tête.
Cela me permet de me rendre compte de la réalité de toutes ces personnes qui portent un nom de famille étranger, qui parlent avec un accent ou qui ont un visage typé. Pas facile tous les jours pour elles.
Petite anecdote :
Certains ont cherché à vérifier qui je suis (vérification via le numéro de plaque du véhicule, locataire ou non du logement, vérification du nom de jeune fille, …).
Le plus insultant, c'est que ces personnes n'ont même pas cherché à se faire discrètes, comme si elles partaient du principe que je suis trop bête pour comprendre ou qu'elles sont dans leur bon droit et que ce qu'elles font est justifié.
Cela signifie que pour certains (pas tout le monde, heureusement !), la vie que je mène, ce que je possède ou non, mes intérêts et mes capacités intellectuelles ne sont pas en cohérence avec la vie que je devrais mener selon eux.
Et cette problématique est encore plus palpable lorsque je suis en présence d'une personne qui n'accepte pas que je puisse jouir d'un niveau de vie qui semble (d'un point de vue extérieur) similaire à la sienne ou supérieur.
Comment faire face à la discrimination ?
Maintenant que je vous ai présenté mon profil sous l'angle des apparences, nous pouvons tenter de trouver des solutions.
"Tenter ", car nous sommes tous différents et nous ne réagissons pas tous de la même manière, avec la même intensité face à ce type d'injustice.
Certaines personnes semblent avoir été forgées pour encaisser les coups et supporter des situations difficiles dès le plus jeune âge. Il en faudra beaucoup pour les atteindre. D'autres sont peut-être plus sensibles et préfèrent se préserver.
Il n'y a pas de mieux ou de moins bien. Par contre, il faut connaître ses propres limites et déterminer les raisons qui nous poussent à résister ou non.
Voici mes conseils :
1) Rester ou partir ?
La discrimination peut être rencontrée n'importe où. Dans une entreprise, au sein d'un groupe de personnes, dans une ville, dans un village, dans un pays, dans une famille…
Est-ce que je reste ou est-ce que je pars ? La réponse dépendra de plusieurs facteurs :
Le contexte :
Si j'ai envie de partir, est-ce que ma situation personnelle me le permet ? (famille, travail, logement…)
Ma limite :
Par rapport à ce que je suis en capacité de supporter en matière d'impolitesse, de haine, de mise à l'écart, d'insultes… Ai-je atteint ma limite ?
Si oui, cherchez en priorité à préserver votre santé. Je vous encourage à trouver une solution.
La raison de ma présence :
Existe-t-il une raison qui m'oblige ou m'a obligé à être là, maintenant, dans ce lieu ou auprès de ces personnes qui ne me traitent pas avec respect ? Cette obligation est-elle toujours d'actualité, a-t-elle une date de fin ?
Un éventuel danger :
Mes proches ou moi-même, sommes-nous en danger ? Existe-t-il un risque d'agression ou autre ?
Une personne qui écoute vos conversations et surveille vos faits et gestes ne représente, en principe, pas un danger immédiat. Il est possible qu'elle rapporte ce qu'elle entend et voit à quelqu'un d'autre.
Cela est gênant et irrespectueux envers vous.
Si cela ne dépasse pas vos limites et si la personne ne vous surveille pas d'une manière illégale (enregistreurs vocaux, caméras...), je vous conseille de ne pas montrer que vous avez compris que vous êtes surveillé. Faites comme si de rien n'était et contrôlez vos paroles.
2) Faut-il chercher à changer la perception des gens ?
Si vous désirez changer les lois et les perceptions des gens, je vous encourage à le faire via un cadre officiel (associations ou autres). Les moyens et les voies d'actions d'une structure faciliteront le soutien de votre cause et vous serez mieux protégé en tant que personne.
Mais à titre individuel, je vous déconseille de mener une guerre contre qui que ce soit, dans le but de l'obliger à changer le point de vue qu'il a de vous.
D'autant plus si cette démarche consiste à montrer du doigt les failles de l'autre.
Cela ne signifie pas qu'il ne faut pas vous défendre via la voie judiciaire si vos droits ne sont pas respectés. Au contraire, je vous encourage à le faire par respect pour vous-même.
Mais faire respecter ses droits et chercher à modifier les opinions d'une personne n'a aucun rapport. Vouloir changer le mode de pensée d'une personne, cela signifie chercher à l'influencer.
Personnellement, je me positionne contre toutes les formes de violence, quelle qu'en soit la raison.
Si quelqu'un vous frappe, ne le frappez pas en retour. Idem pour les insultes.
Ravalez votre fierté et fuyez la personne. Vous vous défendrez via la voie judiciaire si vous le pouvez.
Et même si la justice n'agit pas, ne vous vengez pas. Vous ne ferez que confirmer les théories que certains cherchent à prouver sur vous. Et cela fera du tort à toutes les personnes se trouvant dans la même situation que vous.
Je reste persuadée que la violence empire plus qu'elle ne résout les problèmes.
Parfois, la meilleure défense, c'est l'autogestion de ses émotions et la patience.
Cependant, si vous avez le courage, la patience et la force intérieure pour rester, malgré ce que vous subissez, sachez que vous menez déjà un combat. Il s'agit d'un combat pacifique et non ciblé.
Rester et vivre tranquillement sa vie en acceptant de ne pas répondre à la haine qu'on vous témoigne est, selon moi, le meilleur moyen de combattre les préjugés et les fausses croyances.
3) Et si vous restez ?
Il est possible que, dans un premier temps, vous ayez des difficultés à vous faire accepter.
Je vous conseille d'observer le groupe. Tout le monde n'est pas discriminant.
Certaines personnes n'ont pas de point de vue, elles font preuve d'intelligence émotionnelle et attendent de mieux connaître la personne avant d'émettre un jugement.
Et d'autres sont simplement méfiantes, car elles ne vous connaissent pas et on leur a peut-être rapporté de fausses informations vous concernant.
À votre tour de faire preuve d'intelligence émotionnelle!
Soyez toujours poli et respectueux envers tout le monde. Même avec ceux qui ne le sont pas avec vous.
Apprenez à vous considérer et à connaître votre propre valeur. De cette manière, vous apporterez moins d'importance aux propos déplaisants d'autrui.
Ne cherchez pas à plaire à tout prix. Soyez juste vous-même. Certains trouveront des points communs avec vous (habitudes de vie, intérêts, les enfants…) et d'autres continueront à se méfier et ne chercheront pas le contact avec vous. C'est comme ça, c'est la vie !
On ne peut pas être apprécié de tous. Il faut juste l'accepter et respecter le besoin de distance des personnes mal à l'aise en votre présence. Cela ne signifie pas que vous n'avez pas le droit de fréquenter les mêmes lieux que ces personnes, mais il est inutile de chercher à faire copain-copain avec elles. Si la politesse est présente, c'est déjà beaucoup.
Et au fur et à mesure du temps, vous aurez peut-être la chance de voir évoluer les points de vue vous concernant. Mais il se peut également que rien ne change. Encore une fois, nous sommes tous différents et aucun d'entre nous n'est responsable de ce que les autres sont en capacité d'accepter ou non.
4) Et si c'est moi la personne qui discrimine l'autre ?
En lisant cet article, il est possible que certains d'entre vous aient froncé les sourcils. Peut-être que les exemples donnés correspondent à des remarques ou comportements que vous avez eu ou que vous auriez pu avoir.
Encore une fois, le sujet est délicat.
On peut s'estimer être quelqu'un de bien et de plutôt tolérant et pourtant, être capable d'agir de cette manière.
Je suis dans le même cas que vous. Cela me concerne aussi. Pour la simple raison que je suis humaine et vous aussi.
J'ai la chance ou la malchance, à vous d'en juger, de représenter à moi seule un nombre important de caractéristiques pouvant être sujettes à discrimination. Et j'ai été discriminée à de nombreuses reprises tout au long de mon existence. Peut-être que vous aussi.
J'estime qu'au vu de mon profil, cela était inévitable.
La tendance à écarter ou à faire une différence face à ce qui ne nous ressemble pas est naturelle chez l'humain.
C'est la raison pour laquelle il faut se pardonner les fois où nous reconnaissons avoir mal agi.
Mais une société ne peut pas être équilibrée si chacun, individuellement, n'y met pas un minimum de considération et de respect envers autrui. Si nous laissons nos peurs et nos sentiments négatifs dicter nos comportements, nous courons inévitablement vers le chaos.
Nous avons tous des difficultés à accepter quelque chose ou quelqu'un, mais nous avons aussi tous l'extraordinaire capacité de faire des efforts. De faire attention.
Nous ne sommes pas toujours conscients de l'impact de nos comportements ou paroles sur les autres.
Cinq minutes plus tard, j'ai déjà oublié mes paroles ou je suis peut-être même en train de m'en vanter auprès de mes proches. Mais la personne qui a reçu mes mots, elle s'en souviendra certainement toute sa vie.
Personnellement, lorsque j'avais huit ans, sur une place de jeux, un enfant du même âge m'a fait une remarque raciste: "ici, c'est pas fait pour les nègres". Et aujourd'hui, cette remarque est encore gravée en moi. De son côté, il ne doit sûrement pas se rappeler m'avoir croisée un jour.
5) Qui est la personne que je discrimine ?
Durant la majorité de ma vie, j'ai eu la chance de faire partie des personnes privilégiées d'un point de vue financier et matériel.
Mais rendons-nous compte qu'une partie des personnes maltraitées, sur la base de ce qu'elles représentent, n'ont pas eu le privilège de passer leur vie dans ce luxe. Un luxe dont la plupart d'entre nous (classe moyenne et plus) jouissent au quotidien.
Certains ont connu l'extrême précarité, la guerre, la famine… Des catastrophes de vie qui les ont contraints à la SURVIE.
Des situations que la plupart des personnes qui s'autorisent à être discriminantes ne connaîtront jamais.
Il y a d'autres questions qu'il serait nécessaire de se poser : est-ce que cette personne est responsable de qui elle est, de ce qu'elle représente et des raisons qui font qu'elle se retrouve ici, dans ce lieu, dans ce groupe ? A-t-elle vraiment la possibilité de rentrer chez elle, comme on peut, parfois, le lui suggérer ?
6) Qui suis-je, moi qui discrimine ?
Comme sous-entendu plus haut, nous sommes tous coupables d'une manière ou d'une autre d'avoir, un jour, exclu quelqu'un sur la base de ce qu'il représente.
Alors, il serait intéressant de s'arrêter sur soi-même et de se questionner :
Qu'ai-je fait de mieux, de plus courageux, de plus noble, de plus admirable que ces personnes que je n'estime pas dignes de faire partie du groupe ?
Est-ce que je base mon droit à l'exclusion de l'autre uniquement sur le fait d'être né au bon endroit, au bon moment, dans de bonnes circonstances ?
Cela s'appelle de la chance, pas du mérite.
7) Vis ma vie !
Il est facile de se positionner en supériorité lorsque la vie nous a donné plus qu'à d'autres. Mais, si je me sens supérieur, serais-je capable de vivre ne serait-ce qu'une semaine dans la peau de celui que je considère inférieur à moi ?
8) Mea culpa!
Personnellement, il m'est arrivé d'être discriminante envers autrui.
Par bêtise émotionnelle, j'ai condamné certaines personnes sur la base de l'image que j'avais d'elles à ce moment-là.
J'espère que ces personnes ont eu la sagesse de comprendre qu'elles se trouvaient face à un enfant trop gâté. Une personne qui manquait cruellement d'empathie à leur égard, de connaissance de la vie et d'intelligence émotionnelle.
Par chance pour moi, la vie s'est chargée de m'enseigner ce qui me faisait défaut.
Ne soyez pas comme moi. N'attendez pas que la vie vous confronte pour changer de comportement. Il n'est jamais trop tard pour prendre conscience de l'impact de nos agissements.